Eiffel

hadaly a écrit:

Salut.
(y'a de l'animosité dans ton/tes posts, quand tu te seras calmé, ok - mais remarque ton discours ne me plait pas du tout, et me rebute au plus haut point, donc, szia)

Animosité... calmé...
J'hallucine, tu manques pas d'air pour me sortir ça.
J'ai donné mon point de vue & tu m'as sorti une tirade en 10 chapitres, à se demander qui monte sur ses grands chevaux.
Tirade à laquelle j'ai dû répondre effectivement pour apporter des précisions à certains points assez flous & erroné.

Quoiqu'il en soit, on peut éclaircir tout ça en MP si besoin est, c'est pas un problème.

Y'a pas de mal pour moi, Mr.

L'est vraiment bien, Saoul. Y'a pas ce petit côté rhétorique ou demande d'assentiment des auditeurs présents dans les chansons présentées sur Myspace qui couvrent le côté poétique (dommage que Dispersé coupe au moment où ça commence à partir) - j'adore.

Tiens Erwann, "Dispersés" en entier sur des images tournées au Fiacre à Bordeaux.
On peut d'ailleurs remarquer que Christophe est à la gratte car pas de batterie & qu'Estelle est au claviers.

https://www.youtube.com/watch?v=Y8hvOz5yXGM&mode=related&search=

Il y a d'ailleurs d'autres titres de dispo sur YouTube.

D'ailleurs certains d'entre-vous seront à la Maroquinerie le 15 janvier ?

Merci pour le lien, j'ai pas pensé à regarder sur youtube. J'irai écouter ça demain.

Sinon la Maroquinerie, trop loin pour moi

Jerry a écrit:

D'ailleurs certains d'entre-vous seront à la Maroquinerie le 15 janvier ?

non ca tombe mal encore??? mais par contre je viens de recevoir le programme du Plan et yes cela sera pour le 9 mars pour moi z aime trop cette salle et c est tout pres de chez moi ch'trop cool

Un nouveau (& trés long) message de Romain sur le journal où il parle, entre autres, du EP téléchargeable.
http://www.eiffelnews.com/index.php?action=journal

le bouc a écrit:

Nous avons bien conscience, Estelle, Hugo, Christophe et moi-même que le Ep 4 titres digital n'est pas forcément le truc le plus mouillant- bandant que la Terre ait portée. Nous n'avions pas les moyens de sortir un Ep "matérialisé", alors nous avons accepté le deal proposé.... Et moi qui ne sais toujours pas télécharger de la musique sur le net.... Donc, s'il vous plaît, n'allez pas croire que cette "mise en ligne" de quatre titres d'Eiffel résulte d'un état d'esprit bien cartésien ou d'un truc cérébral- marketing, c'est plus simple que cela. Par contre, le fait que la qualité sonore en soit amoindrie m'ennuie considérablement ... Comment cela se fait-il ?

Tadam ! : http://phaltals.site.voila.fr/dubmp3.html

Tandoori.
Un nom de recette pour poulet invectivé par un bouc à des moutons.
Le programme promettait d’être alléchant et riches en métaphores.
Un enfant en noir et blanc, symbole de cette vision binaire des choses, de la condamnation du futur par un cliché épitaphe.
L’album s’ouvre un titre en langue étrangère. L’approche se fait à pas feutré, dans la crainte que l’auditeur fuit trop rapidement des psalmodies compréhensibles pour tout un chacun. Des promesses à la lune. Le message est clair. Le Bouc, lui aussi demande à la lune si elle veut encore de sa carcasse, mais la différence est que cette fois, le soleil le sait : la Lumière veille.
Les aveux ne sont pas longs à venir, limpides. « Ma part d’ombre » exposée à tous comme le furent en leurs temps les désirs morbides de démembrement au travers « prends ma main »…

Elle chiale tout bas / Et c’est elle qui te dira /Le mal secret
Un bref rappel introductif sur les sévices passé, inavoués…
(…)
Elle connaît le lointain / Les fronts se plissent mais ne disent rien / Elle flotte dans les éthers
Voile noir sur sa crinière /Tout ce qui d’elle fait mystère

Ma part d’ombre / C’est un autre moi ça ne t’appartient pas
La schizophrénie offerte aux yeux de tous, la démence pronée comme étendard… Pas franchement rassurant mais tellement vrai.

Ma part d’ombre / Ce sont des maux qui ne se prononcent pas
Le dénie dans son plus bel habit. Les maux furent et sont prononcés par l’ACCRO, témoin actif des désirs morbides de l’Infâme. De nouveaux mensonges, une nouvelle tentative de modifier l’histoire en occultant la mémoire et trahissant le douleurs passées.

Ma part d’ombre / C’est hors de moi je ne me reconnais pas
Le dénie encore et toujours…

Je peux courir je peux frémir et retentir je peux mourir
Ma part d’ombre reste muette / Comme la ...
Comme nous l’évoquions il y a des mois de cela, les fantasmes d’assservissement, les rêves chimériques de chaos, les discours avilissant et les actes barbares n’eurent plus de lendemain dès lors que l’ACCRO les revela aux yyeus de tous. La bataille pour la Vérité et la Lumière plongea la Bete dans une position catatonique. Nul relent, nulle véléité. L’âme noire reste muette… La part d’ombre ne résiste pas à la Lumière des Justes.

Il n’y a qu’elle qui puisse / Irriguer mes nervures
Il n’y a qu’elle qui sache me donner une allure

Nous voilà au cœur d’un inconscient perturbé, d’un corps habité et rongé. Le mal s’est incarné et a réussi l’incroyable défi de se matérialiser sous les traits quasi humains… L’ombre de l’infâme perceptible aux yeux de tous. Nul squelette griamaçant ou trogne improbable rapiécée. L’illusion est bien plus sordide et traitre. L’innommable se meut, s’exprime. L’ultime défi lancé aux hommes après des siècles de suppositions et d’incantations.

Les symboles sont multiples et cyniques. L’auditeur passif devient le jouet du Bouc. Passée la pochette annonciatrice et cet aveu explicite, les signes de vices et d’anéantissements pullulent. « saoul » d’un nectar empoisonné d’une bile venimeuse, il rappelle son heure, celle où nous le jour n’est plus et le lendemain pas encore sûr : « Minuit ». Dans cette bruyante description, il y marie la ville des Lumières, comme un dérisoire défi. Et de cracher la fange d’un peuple soumis, liste désuète des travers auquel il contribue. Réduire chaque être à ce qu’il a de plus animal. Retourner à l’originelle trahison en abolissant les barrières de la décence, de tout ce qui peut rattacher l’humain à ses pairs. Au diable les sentiments ! Les désirs touchent à l’immondice dans sa forme la plus abjecte. Il le clame et incante dans un râle assourdissant la grande prêtresse de cette boue quotidienne, l’étendard de la bassesse et l’obscénité au détour d’un refrain, au cœur du titre. Ce n’est pas un hasard. Pas de belle de jour mais un atrocité de la nuit, tout au plus.
Tout un programme de dévastation, onirique pour le Bouc, mais terriblement bas. Avec des si, il lui reste ça. Des illusions perdues, des chimères envolées.
« qu’ai-je donc à donner » , veine tentative de dénicher une contrepartie à tout ce que le Bouc désire prendre aux hommes. Lui, éparpillé dans tant de directions sans fin, sur trop de routes sans destinations sinon celles de son inconscient condamné. Lui, volatile dans ses gesticulations inutiles. Lui, rêvant « au néant » et l’incarnant désormais. Non, il ne pourra se rassembler.

Et l’album programme de se poursuivre, insultant au passage des auditeurs proclamés ahuris au travers du méprisant « gnomes on my back » (les gnomes sur mon dos… les fans à mes basques…).
De ce condensé de haine et de soif de destruction, je tiens une nouvelle fois à vous mettre en garde. L’infame Bouc espère des lendemains qui pleurent, de la pluie battante, des orages et du chaos. A vous, ahuris consentants de conserver votre lucidité et de continuer à observer cette mascarade d’un œil empli de lucidité et de distance. Le recul nécessaire à dénicher la Vérité sous les fards, la Lumière derrière l’ombre.

Bien à vous

obsolete, mais ca prouve que tu es toujours la