Mon projet pour le siècle...

Voilà, j'ai un projet de scénarisation de "Nous n'avons fait que fuir".
Pas une scénarisation "classique" (pour un film ou un bouquin), mais dans le but d'écrire une campagne (=succession de scénarios qui ont un lien entre eux) pour un jeu de rôles que j'ai créé et qui ferait évoluer les joueurs dans l'oeuvre.

Mon but n'est pas de vous expliquer le jeu de rôles (mais je peux le faire par ailleurs), mais j'aimerais avoir vos interprétations du texte. Pas d'interprétations réalistes, je veux de l'onirisme dans cette campagne, et je pense que ce texte permet de développer cet onirisme.

Forcément, mon jeu a un cadre qui doit guider la trame du scénario. En l'occurence, et pour faire simple, le cadre du jeu c'est le monde actuel, un peu "décalé", mais avec une "histoire invisible", c'est-à-dire que des factions luttent secrètement pour imposer leur vision du monde (ça va des écolos empreints de celticisme qui veulent revenir à un "culte" de la Nature à des macrosociétés qui veulent renforcer l'esclavage économique induit par l'ultralibéralisme, en passant par des anarchistes, des assassins voués à Kali (nan pas le chanteur ), etc...).

L'idée est donc de détacher du texte des scènes, des images, des personnages clés, des lieux forts, voire une histoire.

Alors je mets à contributions votre imagination et vos élucubrations, hésitez pas à vous lâcher !!!
(ça peut donner un truc comme une certaine interprétation de "Comme elle vient" sans aucun problème )

Ce que je vous demande, c'est d'appuyer vos idées par des passages du texte.

EX :

Code:

Nous n'avons fait que fuir, nous cogner dans les angles,
Nous n'avons fait que fuir,
Et sur la longue route,
Des chiens resplendissants deviennent nos alliés,

Scène d'introduction, les joueurs fuient (raison à trouver dans la suite du texte en fonction de l'orientation de l'intrigue) et sont sauvés par d'immenses chiens qui irradient d'une étrange lueur "intérieure", comme une aura qui les enveloppe. Ces chiens étranges pourront être des Deus Ex Machina quand les joueurs seront en difficulté, et joueront un rôle primordial à la fin de la campagne.

Code:

Et devient familier le chant des automates,

l'Ennemi, centre de la trame, utilise des automates (robots à l'apparence très "Jules Verne" peut-être EDIT : en fait des hommes manipulés, sans volonté propre) pour traquer les joueurs.

Code:

Le caveau est immense,
Même la pierre a bondi,
Elle veut se mesurer aux planètes, à la voûte,
Elle peut donner des cours d'une autre architecture building,
Tu l'as vu mon éclat,
Il est du au hasard,
Enfin on dit comme çà,
Ma forme était connue depuis la nuit des temps,

Scène de fin de scénario :
Une salle immense, souterraine, le coeur d'une montagne, le coeur du Monde, de la Vie, une lueur qui bat, qui insuffle par ses pulsations la Vie.
La forme connue depuis la nuit des temps, à creuser (Origine du Monde, de la Vie ? Dieu ?)



Voili, oubliez le réel, prenez les substances que vous voulez, toutes les idées seront bonnes !!!

PS : je ne vous demande pas, comme je l'ai fait, de penser à la façon d'intégrer les "images" dans le scénario, ça se sera mon rôle
Juste des flashs, des impressions, des sensations, sentiments, personnages, etc...

Au fait : un lien vers le texte : http://www.chez.com/hobiben/ND-nousnavons.txt

hé bé.... rieng que ça !!


.... prendre... le défi aux mots ou... la fuite !?

(mmm... retrouver cette langue ...estourbie dans un angle )

Code:

Et tu peux te baigner dans les baignoires d'or,
Et tu peux te rouler dans la luxure encore,
Et tu peux te pétrir le membre,
Imperator de l'intellect,

Final :
Un homme, grand, aryen, siège sur un trône immense disposé sur une volée de marches, ce qui a pour effet d'augmenter encore l'écrasante stature du trône et de son imperator.

La salle est immense (peut-être la caverne du début ?), et autour du trône des hommes et femmes nues baisent au ralenti, à même le sol ou dans des baignoires d'or. Le sol est de pierre taillée, des colonnes grecques maintiennent la voûte, à moins qu'elles ne soient là pour le style. De lourdes tentures rouges apportent une chaleur feutrée à la scène. Un tapis rouge mène au trône et à son imperator.

L'imperator est vêtu d'une unique toge d'un blanc immaculé, qui ne cache que très peu un corps aux muscles parfaitement dessinés.
L'imperator se masturbe d'un geste assuré, un rictus dévoilant des dents d'un blanc parfait. Il toise le spectacle qui s'offre à lui, conquérant.
Les joueurs arrivent face à celui qui est l'Ennemi...

Code:

Mais tu sera toujours pauvre,
Dépenaillé,
Minable et creux,
Caracoleur,
Caricature,
Epouvantail qui ne fait peur qu'aux moineaux,

...mais ne sont que face à un pantin, le vrai pouvoir étant derrière le trône : le créateur de l'imperator, savant fou enrôlé par R.O.C.H.E. pour la création de l'Homme Ultime.

Malgré l'immense et remarquable travail de de transcription, celui ci comporte quelques erreurs. (Du à des erreurs de lectures et une articulation hazardeuses de la part de l'auteur. ) En même temps je prefère la transcription, que la version officiel.

Pourri malheur > Poulie de malheur
Et devient familier le chant des automates > me devient ...

Puis, des anciens charmes qui te remontent > Et puis, ...

Qui replongent leurs yeux encore à l’horizon,
Et les possibles errances à la poitrine fière et toujours en douceur,
> au coeur de l'horizon (...) mais toujours en douceur.

On a l’art des ruisseaux > du ruisseau
On a l’art des centaines de milliers de combattants > centaines de millions
Mais on a l’art de la guerre > On a l'art de l'abîme
Et on a l’art de la pente de douceur > On a l'art de la pente douce.

Le caveau est immense > Le cadeau est immense
> aux "buildings"
> d'ici et maintenant.

Oublient les yeux crevés. > Qu'on lit les yeux crevés.
Aux quatre ventres chauds qui te protégeront > aux caves, ventres chauds

s'écoule au fonds du puit > au fonds des puits ...

Dans les demi clins d’œil,
Et claque ton étendard au vent >
le demi clin d'oeil, claque ...

tortabess > tour de vis

>Ô les milliards

Et le crétin céleste enveloppé dans le cosmos a flotté dans l’éther,
Pénard,
Troué l’azur,
ET MERDE !
> Et nous crétins célestes enveloppés dans le cosmos, à flotter dans l'ether, pénards, troués d'azur...

Aux sanglantes parures,
Striant la toile et cravache,
Silence,
> Aux sanglantes patures (...) et cravachant silence.

au regard qui s’affaisse > aux regards qui s'affaisent

Oc tac ! Pitié, je n’ai pas > OK d'acc, pas d'pitié, j'ai pas

Tu perds ta langue, enfant ? > enfin

Reines sur l’opéra des orages féminins > règnent

Sur leurs courbes de pins, De joie et de misère,
> leur courbes de pain de joie de misère.

Ces morsures de poussière,
Mais poussière accueillante,
> c'est morsure de poussière...

C’est tout dit ! > s'etourdir (*4)

Des armées de révolutionnaires s’optimisant toc,
C’est bien, et puis c’est pas cher
> ça s'optimise en toc (...) c'est bien , et c'est pas cher

Nous clamons, Morfale, > nous réclamons, morfals ...

> a demi-mots perdus
Effluent souterrain, > Confluant souterrain

Et ce n’est pas esquisser d’un pas > esquisser un pas
Sous mes semelles de plomb > sous les semelles

De combat,
Immobiles, > de combat imobile

Et c’est comme chez Lipp, > Lip
qui sont pas plus fortes que toi > pas plus fort que toi.
On s’est fait encrimer > enclumer

A ras des certitudes attablées > établie

Mais… j’ai la croix, > ... (elle est belle)
La couronne ( elle est belle),
La multiplication ( efficace), > elle est efficasse
La climatisation ( hum nécessaire) hum… > elle est nescessaire
gigolo > ...

Charrue blesse la terre > Charrues blessent la terre
éclatent ...

D’attendre en bons amis > amants

Comme on plante une griffe > comme on plantait les griffes

Ouais, j’y tiens, ouais ! L’or, > ...

ces parures, Cette attitude vaine, ces
> c'est parure, c'est attitude vaine, c'est

On le sait qu’il suffit qu’un rien de soleil se pose au bon endroit,
> un rayon de soleil se plante...

Sinon j'ai un autre concept à te proposé Street Baudelaire II, le boss ca serait les fleurs du mal des palntes canivores, et mutante qui te digere l'âme.

Ou alors
après une journée en enfer,
après une nuit en enfer,
une saison en enfer,
avec geoges clonney,
bruce willis
et quentin tanritino !
là le mechant ca serait un vampire terroiste et sodomite,
qui declame du baudelaire en slip avec un revolver.

Peps a écrit:

Code:

Le caveau est immense,
Même la pierre a bondi,
Elle veut se mesurer aux planètes, à la voûte,
Elle peut donner des cours d'une autre architecture building,
Tu l'as vu mon éclat,
Il est du au hasard,
Enfin on dit comme çà,
Ma forme était connue depuis la nuit des temps,

Scène de fin de scénario :
Une salle immense, souterraine, le coeur d'une montagne, le coeur du Monde, de la Vie, une lueur qui bat, qui insuffle par ses pulsations la Vie.
La forme connue depuis la nuit des temps, à creuser (Origine du Monde, de la Vie ? Dieu ?)

Sauf que

Le caveau est immense > Le cadeau est immense
> aux "buildings"
> d'ici et maintenant.

Une salle immense, souterraine, le coeur d'une montagne, le coeur du Monde, de la Vie,
Donc un multiséculaire sapin de noèl ?

Même la pierre a bondit... les catalpultes, les grues, les construction de cathedrale, les engins de guerre du moyen ages. Grate ciels, l'art jalousement caché des loges maconique, dont les resutlats sont retrouver par les chercheurs modélisant les structures au travers de maints computeurs, à l'identique des solutions employés par les ingenieurs du moyenage qui n'avait que des moyen archaïque à leur disposition. une sagesse égaré.

une lueur qui bat (les guirlandes), qui insuffle par ses pulsations la Vie.
La forme connue depuis la nuit des temps, à creuser (Origine du Monde, de la Vie ? Dieu ?) la nuit des temsp ca m'a toujours fait penser au bouquin de barjavel... la cataclisme, la cryogenie, le fraticite vengeur en suspens, la revolution etudiante... les amours assassines.

J'aime beaucoup ton interprétation de la pierre qui a bondi !

Et il y a aussi un truc à creuser avec les cours d'une autre architecture. Cette "autre" pouvant être une architecture ésotérique, qui pourrait rejoindre la symbolique des bâtisseurs de cathédrale.

Je vois bien une "cathédrale moderne", le lieu d'un culte nouveau, avec sa propre symbolique architecturale, voire son impossibilité physique d'exister, de part l'architecture "autre".

Justement tous n'est pas question de symbolisme...

Les batisseurs actuels étudie leur théories, par rapport à ce qui existe deja et qui tiens, et des lors que l'on veux constuire des tours, on etudie forcement les cathédrale... par exemple l'histoire de la croisé d'ogive, dans le gothique... il y toujours des nervures... en fait des types, il y quelque temps, on calcluer ce qui manque a une croisé dogive pure pour etre le plus solide possible toute en utilisant le moins de matière posiible pour ne pas allourdir... et il se sont rendu compte que les nervures ne sont pas la pour faire jolie, mais... parcequ'elle sont fonctionelle... et mieux qu'elle sont au dimension exact de ce qu'elle doivent être...

Ca veux dire que quand tu essye de t'elever dans un art, tu tends forcement vers des limite déja défini, par le fait de la resistance de la pierre de la gravité...

Donc que, que si tu veux faire du rock'n'roll, poétique... ben le resultat ressemblera forcement a du noir desir, parceque c'est juste ce qu'il ont tenter de faire... en gros que acanta n'as pas de style, il essaye de chanter comme il faut chanter... et donc que tout le débat du plagiat ou des chanteurs qui se prennne pour cantat... est une grosse connerie d'ego boursouflé... ainsi que le propos de la chanson son style 1.

Oui mais là tu parles de réalité, moi je veux de l'imaginaire

La réalité et la "théorie architecturale" sont des carcans, et je pense que si dans mon histoire les joueurs doivent arriver dans ce lieu où la pierre a bondi, les buildings pourraient n'être que des amas destructurés de pierres qui tiennent les unes aux autres par quelque "autre maçonnerie"...

On s'en fout qu'un architecte n'y croit pas, ou plutôt : cela peut être un plus à l'histoire, que ce building soit une aberration architecturale.

(ça avance ? )

J'ai le thème et l'idée conductrice :

La mort et la quête d'immortalité, a priori.
Je ne sais plus comment ça m'est venu, mais je sais que j'écoutai le morceau dans ma caisse, et que j'ai eu l'intuition que le thème de la mort était omniprésent dans le texte.

A part ça, j'ai pas encore eu le temps de rentrer dans le détail.

alors là..moi..je dis "NON" à la drogue...ça fait trop de dégats !!














surtout quand on vous lit !!!

Le projet me trotte toujours dans la tête, chaque fois que j'écoute le morceau je me dis qu'il faut que j'avance, mais je reste une grosse feignasse avant tout, et 2007 est une année bien remplie pour moi/nous, donc ça reste des images et des idées dans ma tête. Un monde y vit...