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ce n'est pas Kristina, mais Aintzina...

Toutes mes confuses, on entends pas beaucoup de basque, par içi.

Il faut avouer que ça semble un petit peu plus cohérent.

* La pauvreté des nouveaux arrangements

Ben ils ont fait sauté le riff des écorchés, et ça c'est mal.

Là aussi il est interessant de voir la différence des avis, je n'ai jamais trouvé Noir Desir aussi interessants que sur la dernière tournée, en grande partie pour les arrangements. Voir transformées ainsi "septembre en attendant", "one trip one noise", etc, m'a convaincu de penser que cette tournée est un évènement majeur aussi créatif qu'un album à part entière. Deux mois de répèt' n'y sont pas pour rien.
Laurent, le passage que tu cites est interessant, il y a pas mal de chose qui me ressemblent aussi. Et j'aime bien aussi la manière de Krys de dire "pour moi, Bertrand devrait joindre Zone Libre", etc, c'est une approche interessante pour mesurer nos attentes et notre déception (ou pas).
Pour moi, mon "petit rêve Noir Desir" c'est Akosh intégré au groupe, Khaled Aljaramani qui vient en invité (tres) régulier, le travail de Serge depuis 5 ans mis en avant (alors qu'avec "le temps des cerises" et "gagnant/perdant", c'est le vide de ce côté là), une approche des textes dans la lignée de NNFQF, d'une partie de "des visages des figures", d'Hyvernaud, de Ferré ...

C'est vrai que j'attendais, au niveau des textes, quelque chose de moins terre à terre ... en tout cas, j'ai ressentis "gagnant/perdant" comme tel: conventionnel, terre à terre. Disont que la différence qui séparait Noir Desir d'autres groupes "rock engagés" n'est pas au rendez-vous. Peut-être sera t-elle là au prochain palier. Mais depuis 5 ans, j'avais l'habitude de me dire qu'après tout ça, son écriture et son chant allaient atteindre des dimensions inégalées dans la représentation artistique de l'âme.

Ouep, ou sinon il peuvent monter un groupe de balloche. En faire un spectacle façon rock collection de Voulzy en se basant sur "honte a qui peut chanter" de Brassens. Avec explication de texte.

Alfonse de Lamartine - A Némésis

Charles Trenet - Y a de la joie
Maurice Chevalier - Et tout ça fait d'Excelent Francais
Eva Bush - Bel Ami
André Claveau - Seul ce soir
André Claveau - J'ai pleurer sur tes pas
Boris Vian - Le Déserteur
Gilbert Becaud - Les Croix
Francis Lemarque - Quand un Soldat
Jacques Brel - La valse a mille temps
Jacques Brel - Ne me quite pas
George Brassens - Honte a qui peut chanter

C'est culturel, historique, La Selection existe déjà et est de Brassens, il ya du tango chanté, Ca n'a jamais été fait, les vieux ne pogotent plus !

Une longue absence qui a largement donné à chacun le temps de décortiquer ce qu’il préférait, ce qu’il aimait moins, ce qu’il n’aimait plus, ce qu’il aimerait de plus…
Un évènement qui a pu faire croire insidieusement qu’il en découlerait forcément au niveau créatif quelque chose d’extraordinaire.
Ca peut faire des tas d’espérances disparates, tout ça.
Moi, je m'en veux un peu d'avoir attendu un quelque chose d'extraordinaire.
Difficile de ne pas décevoir, dans ces conditions.

Si on en revient à ce qu'on attend/attendait, j'espérais qu'ils continueraient dans la lignée de choses comme Des Visages Des Figures et Nous n'Avons Fait que Fuir, qu'ils continueraient de tenter ce genre d'expérimentation, et à proposer des valeurs différentes, nuancées (pour faire vite).
Tout en me disant que ND devrait porter forcément quelque part la trace de ce qui s'est passé "dans Cantat", ce qui me semble difficile, donc qui doit prendre du temps (pour Cantat déjà, puis textuellement et musicalement) ; je suis pas sûr que Cantat arriverait à porter ça tout seul.

Je ne vois rien de ça, là. C'est pas des chansons qui me donnent envie de parler de Noir Désir. J'attends encore qu'ils reviennent en fait. J'vais comprendre ça comme une étape dont je verrais le sens plus tard.

Je suis pas déçu. Mais ...

"Il y a toujours eu des fantômes, du mystère et de l'inquiètude dans la musique de Noir Désir. Et c'est dans ces flous, dans cette ombre là, Que l'imaginaire peut se développer, ce qui fait que l'on est pas juste en train d'écouter de la musique, mais qu'on entre interaction avec elle, quite à développer, à construire des cheminements de pensés, à parcourir des bulles d'émotion qui n'ont peut être rien à voir avec quatre ou cinq type qui font de la musique dans une cave, mais qui sont une nécessité, une respiration pour la psyché.
Eviter l'asphixie, et par la éviter les convultions qui peuvent être violentes, et potentiellement dangereuse et pour soi et pour les autres.

Là on a affaire à un truc allégé. Amputé volontairement de cette part là, parce que les coquins s'y sont amusé à voir de la préméditation. On ne peut en avoir mis partout pendant vingt ans, pour oublier comment l'on procède, c'est un peu comme le vélo.

S'il n'y en a pas c'est qu'il n'en n'ont pas mis.

C'est cette absence là, qui fait que je me refuse à m'enchanter de ces morceaux. Je sais sais que je ne suis pas quelqu'un de bien, mais écouter la musique de ces gens là était une attitude saine. Là c'est juste insipide, de ce point de vue."

C'est pas malsain non plus, c'est juste que ca ne remplit pas l'office que remplit les prescèdante production.

Et puis sincèrement au niveau de l'interprétation... Vu le niveau ou ils étaient, je ne sais pas si mes sens seront suffisamment affuté pour m'en rendre compte.

Si ça me parle plus que ça me parlais, je vais plus pouvoir en placer une.

Nouveau Buzz en quelques sortes, un nouveau morceau apparait, dont on ne sait rien, pas daté ...

Voici où l'écouter:

http://www.streetreporters.net/views/1569-trop-beau-merci-

Assez interessant au demeurant. On dirait pas du Noir desir, mais ça pourrait être une chute de l'un des 2 derniers albums. Où un truc solo de Bertrand, mais d'où sortirait-il ?
Enfin bon, à vos oreilles !

Edition: zut, suis con, il y a la réponse dans les échanges en bas de la page; ce serait une musidque crée pour Paul Bloas.

Je m'attendais a ce qu'il y est un petit malin pour la faire.

Oui c'est un film pas mal, Un docu sur un peintre en proie au doute qui filme son ombre se promenant sur des collages déchiré de peinture a lui pourrissant dans les décombres d'une base militaire coloniale à Madagascar sur fond d'élection oppressante... Tout est mise en abime... La musique est d'ND, mais pas vraiment... Ca ressemble plus a une compilation de Side-Project, on y retrouve les prémices de "vitalité" d'interzone, Il y des gros accord de guitare qui annonce zone libre, Des truc plus hypnotique au niveau des rythmiques des trucs a la Calimba, Qui retransmet bien le sentiment d'attente et d'opprèsion décrite dans le film, Serge Teyssot y lis un narratif vraisemblablement cor(éd)igé par Bertrand Cantat, qui chante l'épilogue qui ressemble plus a ce qu'il a pu faire par ailleurs OT, ou bien Daouzek Hunvre. L'enregistrement de la B.O. par Lammot, date de Mai 2003, il me semble qu'il y a encore Perrucci a ce moment là.

Sinon rien que pour la peinture et la photographie ca vaux le coup.
Tres belle lumiere.